Histoire et mémoire : les mémoires de la guerre d'Algérie - Géopolitique - Tle - Les Bons Profs
Summary
TLDRLa vidéo explore la complexité des mémoires autour de la guerre d'Algérie (1954-1962), mettant en lumière les tensions entre les mémoires individuelles et collectives en France et en Algérie. Elle souligne l'occultation de cette guerre par l'État français, la censure médiatique, et l'amnistie des protagonistes. Du côté algérien, le FLN a monopolisé la mémoire officielle, marginalisant les mémoires alternatives, notamment celles des Kabyles et des harkis. L'historien Benjamin Stora est mentionné pour avoir contribué à révéler ces mémoires occultées, soulignant que la guerre des mémoires persiste, même après 60 ans.
Takeaways
- 📚 La guerre d'Algérie (1954-1962) a été marquée par des difficultés à écrire son histoire, en raison de la confrontation des mémoires individuelles et collectives entre la France et l'Algérie, ainsi qu'au sein de chaque camp.
- 🗣️ La guerre était initialement considérée comme une 'guerre sans nom', reflétant une mémoire occultée et un manque d'expression pendant le conflit.
- 🇫🇷 L'Algérie était intégrée en tant que départements français, ce qui a influencé la perception de la guerre et la manière dont elle a été traitée comme 'opérations de police' ou 'pacification'.
- 🚫 L'absence de déclaration de guerre et l'application de lois de guerre ont conduit à des massacres et à la torture, avec une propagande d'État omniprésente et une censure de la presse et de l'édition.
- 🔍 L'émergence de témoignages a été lente, nécessitant le passage du temps pour que la réalité de la guerre commence à être révélée et reconnus.
- 🙍♂️ L'enlèvement et l'assassinat d'opposants, comme Maurice Audin, illustrent les actions prises contre ceux qui s'opposaient à la guerre.
- 🕉️ Une série de lois d'amnistie entre 1962 et 1982 a conduit à une amnésie officielle, effaçant les protagonistes de la guerre de l'histoire officielle.
- 📖 L'œuvre de Benjamin Stora, 'La gangrène et l'oubli', a joué un rôle clé dans l'exhumation des mémoires et la rédaction de l'histoire de la Garde Algérie.
- 🤝 La mémoire de la guerre a été instrumentalisée par le FLN, qui se présentait comme l'unique opposant, niant les mémoires des oppositions internes et des harkis.
- 🔄 Des mémoires alternatives et contestataires ont émergé, notamment celles du MNA et des combattants de Kabylie, qui ont été marginalisées ou occultées.
- 👥 La guerre des mémoires est complexe, impliquant non seulement la confrontation entre la France et l'Algérie, mais aussi des divisions au sein de chaque pays.
- 👴 Les pieds-noirs et les harkis ont réclamé la reconnaissance de leur statut de victimes, avec des revendications d'indemnisation et un refus de la date des accords d'Évian comme fin de la guerre.
Q & A
Quelle période couvre la guerre d'Algérie et quel est son importance dans l'écriture de l'histoire?
-La guerre d'Algérie a eu lieu de 1954 à 1962. Elle est importante car elle a suscité des débats et des confrontations de mémoires individuelles et collectives, tant en France qu'en Algérie, et ces débats sont toujours ouverts 60 ans plus tard.
Pourquoi la guerre d'Algérie est-elle appelée 'guerre sans nom'?
-La guerre d'Algérie est appelée 'guerre sans nom' car elle n'a pas été officiellement déclarée et n'a pas été reconnue comme une guerre au début. Elle a été considérée comme des opérations de police ou de maintien de la paix.
Quels événements ont marqué le début de la guerre d'Algérie?
-La guerre d'Algérie a commencé avec les premiers attentats et actions terroristes menés par le Front de Libération Nationale (FLN) pendant le mois de novembre 1954, également connu comme la 'Toussaint rouge'.
Quels types d'actes ont été utilisés par la France pendant la guerre d'Algérie?
-Pendant la guerre d'Algérie, la France a recours à des massacres, à la torture et à la propagande d'État, avec une censure de la presse et de l'édition.
Quelle a été l'impact de la guerre d'Algérie sur les mémoires en France et en Algérie?
-La guerre d'Algérie a eu un impact profond sur les mémoires, avec des mémoires occultées ou obstruées, et un affrontement des mémoires individuelles et collectives à la fois en France et en Algérie.
Quel rôle a joué Benjamin Stora dans l'écriture de l'histoire de la guerre d'Algérie?
-Benjamin Stora a joué un rôle important en écrivant l'ouvrage 'La gangrène et l'oubli' dans les années 90, qui a aidé à exhumer les mémoires et à écrire une histoire plus complète de la Garde Algérie et de ses différents protagonistes.
Quels groupes ont été opposants à la guerre d'Algérie en France?
-En France, des groupes tels que l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS), les opposants de gauche et de droite, et le réseau Janson se sont battus contre la guerre d'Algérie.
Comment le FLN a-t-il instrumentalisé la mémoire de la guerre d'Algérie?
-Le FLN a instrumentalisé la mémoire de la guerre en se présentant comme l'unique opposant et en créant une mythe selon lequel le peuple algérien s'est uni derrière le FLN pour combattre la France, niant ainsi les mémoires des oppositions internes en Algérie.
Quelle est la différence entre la mémoire du FLN et celle du MNA?
-La mémoire du FLN est celle de l'unification et de la lutte contre la France, tandis que la mémoire du MNA (Mouvement National Algérien) est celle d'un affrontement interne en Algérie, avec des atrocités commises par le FLN contre les partisans du MNA.
Quels groupes ont été occultés ou négligés dans la mémoire officielle de la guerre d'Algérie?
-Les groupes tels que les harkis, les pieds-noirs, et les combattants de Kabylie ont été occultés ou négligés dans la mémoire officielle de la guerre d'Algérie, chacun ayant des expériences et des pertes propres qui n'ont pas été pleinement reconnues.
Comment les mémoires des victimes de la guerre d'Algérie ont-elles évolué depuis les années 90 et 2000?
-Depuis les années 90 et 2000, les mémoires des victimes de la guerre d'Algérie, comme les pieds-noirs et les harkis, ont rejailli et ont commencé à exiger une reconnaissance et des indemnisations pour les souffrances et les pertes qu'ils ont subies.
Outlines
📜 La mémoire de la guerre d'Algérie et ses défis
Le paragraphe 1 aborde la complexité de l'écriture de l'histoire de la guerre d'Algérie qui a eu lieu de 1954 à 1962. Il souligne les difficultés dues à la confrontation des mémoires individuelles et collectives, non seulement entre la France et l'Algérie, mais aussi au sein de chaque camp. Cette mémoire est encore vive 60 ans après les faits, comme en témoignent les débats toujours actuels. La guerre était considérée comme 'sans nom', occultant ainsi la mémoire de l'insurrection et des actions de torture et de massacre. L'État français a utilisé la censure pour contrôler la narration de ces événements, ce qui a entravé l'émergence de témoignages. Il a fallu attendre les années 90 pour que des historiens comme Benjamin Stora commencent à exhumer ces mémoires, révélant ainsi les guerres mémorielles entre différentes factions en France et en Algérie.
🏛 Les mémoires conflictuelles de la guerre d'Algérie
Le paragraphe 2 se concentre sur la mémoire de la guerre d'Algérie et ses différentes facettes. Il décrit comment la mémoire a été instrumentalisée par le Front de Libération Nationale (FLN), qui se présente comme l'unique opposant, occultant ainsi les mémoires des oppositions internes et des harkis. Le texte mentionne également les mémoires alternatives, comme celle du Mouvement National Algérien (MNA) et des combattants de la Kabylie, qui ont été marginalisées. Il y a aussi une discussion sur la mémoire des victimes, notamment des pieds-noirs et des harkis, qui ont réclamé reconnaissance et indemnisation pour leurs souffrances. Le paragraphe met en évidence la difficulté pour les historiens de traiter ces multiples et souvent contradictoires mémoires pour écrire une histoire objective et scientifique de la période.
Mindmap
Keywords
💡Guerre d'Algérie
💡Mémoires individuelles et collectives
💡Mémoire occultée
💡Front de Libération Nationale (FLN)
💡Mémoire officielle
💡Historiens
💡Amnistie
💡Pieds-noirs
💡Harkis
💡Mémoires en conflit
Highlights
La guerre d'Algérie (1954-1962) a été marquée par des difficultés à écrire l'histoire d'une période où les mémoires individuelles et collectives s'affrontent.
Les débats sur la guerre d'Algérie sont toujours ouverts 60 ans plus tard, montrant que les mémoires sont encore vives et en conflit.
La guerre a été dite 'sans nom', reflétant une mémoire occultée pendant le conflit et juste après, avec peu de reconnaissance officielle de l'évènement comme une guerre.
L'Algérie était intégrée en tant que départements français, ce qui a conduit à une couverture médiatique limitée et une mémoire officielle partielle.
Aucune déclaration de guerre n'a été faite, et les lois de la guerre n'ont pas été appliquées, ce qui a conduit à des massacres et à la torture.
La propagande d'État et la censure ont joué un rôle majeur, occultant la réalité de la guerre et limitant les témoignages.
Les mémoires de la guerre ont été occultées ou obstruées, en particulier du côté français, avec peu de témoignages individuels ou collectifs pendant la guerre.
L'enlèvement et l'assassinat d'opposants comme Maurice Audin illustrent les répressions politiques de l'époque.
Après la guerre, il n'y a pas eu de grandes commémorations ou de reconnaissance officielle des victimes, contribuant à une amnésie collective.
Des lois d'amnistie entre 1962 et 1982 ont été utilisées pour protéger les protagonistes de la guerre, renforçant l'amnésie officielle.
L'action des historiens comme Benjamin Stora a été cruciale pour exhumer les mémoires et écrire une histoire plus complète de la guerre.
Les mémoires de la guerre ont été confrontées et instrumentalisées par différentes factions, y compris le FLN et le MNA en Algérie.
Le FLN a instrumentalisé la mémoire de la guerre pour se présenter comme l'unique opposant, occultant les mémoires des oppositions internes et des harkis.
La mémoire de la Kabylie et des combattants berbères n'a pas été reconnue, reflétant des tensions ethniques et culturelles.
L'histoire officielle a occulté les divisions au sein du FLN, comme le conflit entre Ben Bella et Boumédiène.
Les mémoires des victimes, y compris les pieds-noirs et les harkis, ont été occultées ou négligées, créant un affrontement des mémoires.
Les récits de nostalgie et de victimisation par les pieds-noirs et les harkis montrent la complexité des mémoires individuelles et collectives après la guerre.
Les historiens sont confrontés à la difficulté de réconcilier ces multiples mémoires pour écrire un récit objectif et scientifique de la guerre d'Algérie.
Transcripts
[Musique]
avec la guerre d'Algérie entre 1954 et
1962 on voit bien les difficultés à
écrire l'histoire d'une guerre pendant
laquelle à l'issue de laquelle les
mémoires
individuelles et collectives
s'affrontent à la fois entre la France
et l'Algérie mais aussi à l'intérieur
des deux camps du côté français du côté
algérien et ce qui est frappant avec la
mémoire ou les mémoires de la guerre
d'Algérie c'est que 60 ans plus tard
les débats sont toujours ouverts et
on est encore à fleur de peau les
mémoires sont encore en train de
s'affronter sur des événements qui sont
maintenant très très anciens alors on va
le voir dans trois points d'abord du
côté de la France on a cette guerre sans
nom qui fait penser à une mémoire
occultée pendant toute la période du
conflit et même juste après les accords
de paix il faut bien voir savoir que au
moment où la guerre se déclenche c'est à
dire que le Front de libération
nationale algérien mène les premiers
attentats les premières actions
terroristes au moment de la Toussaint 54
la Toussaint rouge on parle pas de
guerre c'est une guerre sans nom à
l'époque François Mitterrand ministre de
l'Intérieur disait l'Algérie c'est la
France il est vrai que l'Algérie a été
découpé en trois départements français
donc on parlait tout au plus
d'opérations de police d'opérations de
maintien de la paix ou de pacification
et donc il y avait pas de place pour
l'expression des mémoires tout était
sous une chape de plomb il faut voir
qu'au démarrage il n'y a pas eu de
déclaration de guerre que les lois de la
guerre n'ont pas été appliquées donc il
y a eu recours à des massacres de la
torture la propagande d'État était
omniprésente à travers l'ORTF il y avait
une censure de la presse une censure de
l'édition et
donc peu de mémoire on
sont sortis
individuels ou collective pendant la
guerre malgré le passage dans la guerre
d'Algérie de 2 millions d'appelés du
contingent
voilà il a fallu attendre petit à petit
pour que
des témoignages commencent à sortir sur
la réalité de la guerre donc une mémoire
d'une certaine manière
occultée ou obstruée du côté français
pendant le conflit du côté français on
note même
l'enlèvement ou l'assassinat d'opposants
par exemple à faire Maurice Audin du nom
d'un jeune chercheur communiste qui qui
en Algérie voulait dénoncer la guerre on
note aussi qu'après la guerre il y a pas
eu donc de pierre tombale il y a pas eu
de grandes commémorations au moins
jusqu'aux années 90
et puis l'État a pratiqué une série de
lois d'amnistie entre 1962 et 1982 pour
tous les protagonistes ou une grande
partie des protagonistes de cette salle
guerre donc voilà c'est une amnésie qui
s'installe
officiellement l'histoire officielle
celle portée par l'État il a fallu
l'action des historiens comme Benjamin
Stora dans les années 90 avec son
ouvrage la gangrène et l'oubli pour
exhumer les mémoires et commencer à
écrire une histoire de la Garde Algérie
et de ses différents protagonistes à
travers cet ouvrage on voit qu'il y a eu
rapidement des guerres mémorielles
puisqu'il revient beaucoup sur
l'affrontement des mémoires
individuelles et collective à la fois en
France et en Algérie du côté français
petit à petit lorsque la parole s'est
libérée on a eu des témoignages sous
forme de mémoire des combattants de
cette sale guerre des appelés du
contingent des ouvrages ou des
interviews jusqu'à par exemple la
reconnaissance par le général
océros de la pratique de la torture
on a aussi des mémoires des différents
opposants qui soient des opposants de
gauche ou de droite je pense à l'os
l'organisation de l'armée secrète ou aux
opposants aux organisations communistes
qui luttaient en France contre la guerre
parmi les opposants de gauche par
exemple le réseau Janson qui se
combattait auprès du FLN et donc il y a
témoigné de ce combat auprès des
insurgés d'Algérie à du côté de
l'Algérie les choses sont pas beaucoup
plus simples bien au contraire la
mémoire de la guerre a été d'une
certaine manière confisquée et
instrumentalisée par le FLN le Front de
libération nationale qui
se fait passer pour
comment dire l'opposant unique
dans le cas d'une révolution
ce que Benjamin storat appelle une
révolution sans visage parce qu'on voit
pas les les individus et les mémoires
individuelles derrière la mémoire
collective qui a été portée par le FLN
et ces différents généraux puis les
différentes dirigeants de l'Algérie
indépendante notamment Boumédiène qui a
relayé le mythe selon lequel le peuple
algérien s'est élevé comme un seul homme
derrière le FLN et avec combattu la
France
niant au passage la mémoire ou les
mémoires des oppositions internes en
Algérie dont je vais reparler dans un
instant l'opposition entre le FLN et le
MNA le mouvement national algérien
donc c'est une sorte de guerre civile et
niant aussi la mémoire des harkis des
supplétifs de l'armée française qui
avait combattu le FLN du côté de
l'Algérie
il y a un affrontement des mémoires
clairement vous avez la mémoire
dominante officielle du FLN
qui était en gros trois
mémoires différentes
un peu alternative à celle du FLN
d'abord c'est la mémoire du MNA du
mouvement national algérien porté par
messaliades et au cœur de la gueule
d'Algérie il y a eu un affrontement
entre le FLN et le MNA une sorte de
guerre civile et là de ce point de vue
là les atrocités du FLN sont tu les
exactions les attentats commis contre
messaliades et ses défenseurs contre le
MNA sont tu et on met plutôt ça sur le
compte de la guerre des Français ça
c'est un premier élément deuxième
mémoire qui est nié c'est celle de la
Kabylie et des combattants de Kabylie
qui sont pas reconnus
à juste titre comme des des combattants
de l'indépendance qui sont plutôt
présentés comme des ennemis de
comme une sorte d'éléments étrangers par
rapport à une majorité de la population
qui est arabo-musulmane alors que les
Kabyles sont des Berbères
troisième élément vous avez
même au sein du FLN une guerre des
mémoires entre Benbella un grand chef
historique du FLN qui a été premier
président mais renversé par une autre
faction du FLN menée par Boumédiène en
1963 qui est même jeté en prison et dont
l'action est largement occultée par le
discours historique officiel donc la
guerre des mémoires elle est entre la
France et l'Algérie mais aussi à
l'intérieur de la France à l'intérieur
de l'Algérie récemment on voit rejaillir
depuis les années 90 2000 des mémoires
de victimes qui avaient été jusqu'à
présent complètement
occulté et tu entre mars et juin 1962
les pieds-noirs sont rentrés en France
sur le territoire métropolitain français
et
il demande à être reconnu en tant que
victime du conflit et à ce titre il
demande des indemnisations par rapport à
tout ce qu'ils ont perdu en étant
arraché à leur terre natale leur terre
d'appartenance et en venant en métropole
ils ont développé depuis les années 60
et jusqu'à aujourd'hui une sorte de
nostalgie et à travers les chansons à
travers les écrits à travers les
témoignages entretiennent cette mémoire
de l'Algérie française autre victime ce
sont les harkis c'est à dire les
quelques dizaines de milliers 30000 à
40000 supplétifs militaires de l'armée
française donc qui ont combattu auprès
des Français contre le FLN et les
insurgés algériens quand la France a
quitté l'Algérie signé les accords
d'Évian elle en a abandonné une grande
partie en terre d'Algérie indépendante
et ils ont été d'une répression
absolument terrible donc eux-mêmes sont
des victimes et ont demandé leur
reconnaissance en tant que victime à
l'état français et dans leur mémoire
collective ils refusent de reconnaître
la date des accords d'Évian le 19 mars
62 comme la date de la fin de la guerre
puisque pour eux c'est la date du début
des exactions et des massacres donc on
va on voit bien la difficulté pour
l'historien
de
confronter ces mémoires et d'en tirer un
récit des passionnés objectifs
scientifiques des événements qui ont un
sanglanté l'Algérie entre 54 et 62 d'une
certaine manière la guerre d'Algérie
s'est poursuivi ensuite
à travers la guerre des mémoires
individuelles et collectives
[Musique]
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