Ariane Explique Le transport aérien

Summary

Le secteur aérien a été durement impacté par la crise du COVID-19, enregistrant des pertes massives et une baisse du trafic. Avant la pandémie, il avait connu une croissance rapide, atteignant près de 5 milliards de passagers en 2019. Cependant, la pandémie a stoppé cette dynamique, et la reprise ne devrait pas survenir avant 2023. En outre, les défis liés aux changements climatiques poussent le secteur à innover pour devenir plus durable. Les investissements dans la décarbonisation, comme l'incorporation de biocarburants, sont essentiels pour l'avenir de l'industrie, tout en réduisant les coûts et en faisant face à l'incertitude économique.

Takeaways

• 😀 Le secteur aérien a été durement frappé par la pandémie de COVID-19, enregistrant des pertes nettes de 137,7 milliards de dollars en 2020, contre un bénéfice de 26,4 milliards de dollars en 2019.
• 😀 Avant la pandémie, le secteur aérien connaissait une forte croissance, atteignant 4,9 milliards de passagers en 2019, un record historique.
• 😀 La reprise complète du secteur aérien est estimée à 2023, avec des niveaux de trafic aérien ne retrouvant pas ceux d'avant la crise avant cette année.
• 😀 La classe affaires, fortement impactée par l'essor de la visioconférence, reste un frein à la reprise du secteur aérien.
• 😀 La visibilité sur l'avenir du secteur aérien est limitée en raison des incertitudes liées à la pandémie et à la morosité économique.
• 😀 Le secteur aérien fait face à des défis liés aux changements climatiques et doit investir massivement pour se décarboner.
• 😀 TotalEnergies et Safran ont formé un partenariat stratégique pour développer des solutions techniques visant à décarboner le secteur aérien.
• 😀 La législation française impose l'incorporation de 1 % de biocarburant sur tous les vols au départ de France à partir de 2022.
• 😀 L'ambition européenne est d'atteindre 2 % de biocarburants d'ici 2025 et 5 % d'ici 2030 dans le cadre du Pacte Vert Européen.
• 😀 Les biocarburants peuvent être incorporés à hauteur de 50 % dans les avions existants sans nécessiter de modifications majeures des infrastructures.
• 😀 Le secteur aérien doit relever les défis économiques et environnementaux pour réussir sa transition, avec des investissements colossaux nécessaires pour sa relance.

Q & A

Quel a été l'impact de la crise du COVID-19 sur le secteur aérien ?

La crise du COVID-19 a gravement affecté le secteur aérien, provoquant des pertes économiques majeures. En 2020, le secteur a enregistré des pertes nettes de 137,7 milliards de dollars, contre un bénéfice de 26,4 milliards de dollars en 2019. La pandémie a aussi stoppé la croissance du secteur, qui ne retrouvera pas ses niveaux d'avant la crise avant 2023.

Comment le secteur aérien était-il avant la pandémie ?

Avant la pandémie, le secteur aérien était en plein essor, atteignant un pic de 4,9 milliards de passagers en 2019, ce qui mettait en évidence son énorme activité et son potentiel. Il s'agissait d'un secteur de croissance viable, avec une contribution importante au commerce mondial et des résultats financiers satisfaisants pour les investisseurs.

Pourquoi la classe affaires est-elle un facteur important dans la reprise du secteur aérien ?

La classe affaires est un facteur clé dans la reprise du secteur aérien car elle représente une source majeure de revenus pour les compagnies aériennes. Cependant, la morosité de cette classe, en raison de l'essor des visioconférences et des restrictions sanitaires liées à la pandémie, a freiné la reprise de l'activité.

Quel est l'impact de la visioconférence sur le secteur aérien ?

L'essor des visioconférences a significativement réduit les déplacements professionnels, particulièrement dans la classe affaires, ce qui a freiné la reprise du secteur aérien. Les entreprises ont trouvé des alternatives numériques pour remplacer les voyages, impactant ainsi la demande en transport aérien.

Quels sont les prévisions de trafic aérien selon l'IATA ?

L'IATA prévoit que le trafic aérien ne retrouvera pas les niveaux d'avant la pandémie avant 2023. Le secteur continue de faire face à des difficultés pour atteindre ces niveaux en raison de la faible demande et des restrictions sanitaires prolongées.

Quels défis supplémentaires le secteur aérien doit-il relever en plus de la crise sanitaire ?

En plus des défis liés à la crise sanitaire, le secteur aérien doit faire face aux enjeux liés aux changements climatiques. Les pressions environnementales obligent les compagnies aériennes à innover et à réduire leur empreinte carbone, ce qui nécessite des investissements considérables dans des technologies durables.

Quels efforts sont déployés pour réduire l'empreinte carbone du secteur aérien ?

Des efforts significatifs sont déployés pour réduire l'empreinte carbone du secteur aérien. Par exemple, des partenariats comme celui entre Total Énergies et Safran visent à développer des solutions techniques pour la décarbonisation, notamment en mettant au point des biocarburants. L'incorporation de biocarburants dans les vols est également une initiative en cours.

Quelles sont les initiatives législatives prises pour encourager l'utilisation de biocarburants dans l'aviation ?

En France, la législation impose l'incorporation de 1% de biocarburant dans tous les vols au départ de France depuis 2022. À l'échelle européenne, la Commission prévoit d'atteindre 2% d'incorporation de biocarburants en 2025, et 5% en 2030 dans le cadre du Pacte Vert européen.

Comment les biocarburants peuvent-ils être intégrés dans les avions existants ?

Les biocarburants peuvent être incorporés jusqu'à 50% dans le carburant aérien sans nécessiter de modifications importantes des infrastructures, des avions ou des moteurs existants. Des efforts sont également en cours pour permettre une incorporation à 100% dans les aéronefs existants.

Quels sont les prévisions financières des grandes compagnies aériennes pour cette année ?

Les grandes compagnies aériennes prévoient un trafic compris entre 40 et 50% de celui de 2019 pour cette année. En termes financiers, le chiffre d'affaires global des compagnies devrait atteindre 472 milliards de dollars, soit le même niveau qu'en 2011.