He Jiankui and the World's First Gene-edited Babies

Summary

L'annonce de la naissance de Lulu et Nana, des jumelles génétiquement modifiées par CRISPR, a choqué le monde. He Jiankui, un biologiste chinois, a utilisé cette technologie pour éliminer le gène CCR5, avec l'intention de rendre les filles résistantes au VIH. Bien que sa motivation soit jugée noble, la communauté scientifique a vivement réagi, condamnant son action. William Harlan, un bioéthicien de Stanford, a expliqué sa relation avec He Jiankui, soulignant la pression scientifique à Shenzhen, mais a avoué ne pas avoir réalisé l'ampleur de l'expérience avant qu'elle ne soit dévoilée, suscitant un débat éthique mondial sur l'édition génétique humaine.

Takeaways

• 😀 Une annonce de naissance choquante : deux filles, Lulu et Lana, sont nées en bonne santé après que des embryons humains aient été modifiés génétiquement.
• 😀 L'université chinoise Ha Jian qui a utilisé la technologie CRISPR pour modifier un gène appelé CCR5, affectant les embryons humains.
• 😀 Le gène CCR5 est lié à l'infection par le VIH, et le père des filles était séropositif.
• 😀 Ha Jian qui a expliqué que son objectif était noble : protéger ses enfants du VIH.
• 😀 La communauté scientifique a réagi avec choc et condamnation après l'annonce de cette expérimentation génétique.
• 😀 Ha Jian qui a accepté la critique, se montrant déterminé à poursuivre ses recherches malgré les réactions négatives.
• 😀 Un éthicien de la bioéthique, William Harlan, a discuté de l'impact de cette expérience et de la pression exercée sur les scientifiques en Chine.
• 😀 Ha Jian qui a étudié à Stanford et y a eu des discussions avec des collègues avant de partir travailler en Chine.
• 😀 Le concept de « Shenzhen speed » : en Chine, la recherche scientifique est poussée à une vitesse accélérée, ce qui génère une forte pression sur les chercheurs.
• 😀 William Harlan a exprimé que, bien qu'il ait soupçonné les actions de Ha Jian qui, il n'était pas au courant de la modification des embryons avant l'annonce publique.
• 😀 Les pressions sociétales et scientifiques dans des environnements comme Shenzhen peuvent influencer la rapidité avec laquelle les découvertes et expérimentations sont menées.

Q & A

Qui est He Jiankui et pourquoi est-il célèbre dans le domaine de la biotechnologie ?

He Jiankui est un biologiste chinois connu pour avoir utilisé la technologie CRISPR pour modifier génétiquement des embryons humains. Il est devenu célèbre après l'annonce de la naissance de jumeaux, Lulu et Nana, qui avaient subi cette modification génétique pour résister au VIH, un geste qui a été largement critiqué par la communauté scientifique.

Pourquoi He Jiankui a-t-il modifié les embryons des jumeaux ?

He Jiankui a modifié les embryons pour supprimer un gène appelé CCR5, qui joue un rôle clé dans l'infection par le VIH. L'objectif était de rendre les enfants résistants au virus, car le père des filles était séropositif.

Quels ont été les principaux problèmes éthiques soulevés par l'expérience de He Jiankui ?

Les principaux problèmes éthiques concernaient la manipulation génétique d'embryons humains, la précipitation dans la réalisation de l'expérience sans une évaluation approfondie des risques, et le manque de transparence dans le processus. Beaucoup ont également critiqué le fait que He Jiankui n'ait pas suffisamment consulté la communauté scientifique internationale avant de procéder.

Comment la communauté scientifique a-t-elle réagi à l'annonce de He Jiankui ?

La réaction de la communauté scientifique a été de choc et de condamnation. Lors du sommet international sur l'édition du génome humain, où He Jiankui était présent, de nombreux scientifiques ont exprimé leur désapprobation concernant l'éthique de son approche.

Qu'est-ce que le terme 'Shenzhen speed' signifie et comment a-t-il influencé He Jiankui dans son travail ?

'Shenzhen speed' fait référence à la culture de travail rapide et à la pression intense pour obtenir des résultats scientifiques à Shenzhen, en Chine. Cette pression a poussé He Jiankui à avancer rapidement dans ses recherches, parfois sans prendre suffisamment en compte les préoccupations éthiques.

Pourquoi He Jiankui a-t-il décidé de mener son expérience en Chine et non ailleurs ?

He Jiankui a choisi de mener son expérience en Chine en raison de la plus grande liberté de recherche et de la moins grande régulation par rapport à d'autres pays. Cela a facilité la mise en œuvre rapide de ses expérimentations sur les embryons humains.

Quel rôle a joué William Harlan dans la carrière de He Jiankui ?

William Harlan, un bioéthicien de l'Université de Stanford, était un ami de He Jiankui et l'a rencontré à plusieurs reprises pour discuter de ses travaux. Harlan a essayé d'influencer He Jiankui en lui exposant des idées et des préoccupations éthiques, mais n'a pas anticipé la rapidité avec laquelle He Jiankui aurait avancé dans ses recherches.

Pourquoi He Jiankui n'a-t-il pas consulté la communauté scientifique avant de modifier les embryons ?

He Jiankui n'a pas consulté la communauté scientifique internationale de manière appropriée, probablement parce qu'il était sous pression pour obtenir des résultats rapidement et pensait que ses actions étaient justifiées par des motivations personnelles et scientifiques, notamment la volonté de protéger les enfants du VIH.

Quels sont les risques associés à l'édition génétique d'embryons humains ?

Les risques incluent des effets secondaires imprévisibles sur la santé des individus modifiés génétiquement, des conséquences à long terme sur les générations futures, ainsi que des questions éthiques concernant le consentement des parents et les implications sociales de la modification génétique.

Quel a été l'impact de l'expérience de He Jiankui sur la réglementation de l'édition génétique dans le monde ?

L'expérience de He Jiankui a intensifié les débats mondiaux sur la réglementation de l'édition génétique, entraînant des appels à des règles plus strictes et à des discussions éthiques approfondies sur les modifications génétiques humaines. Elle a aussi poussé de nombreux pays à revoir leurs politiques en matière de recherche sur le génome humain.